( 27 juin, 2011 )

Les lettres de démission de Moukaram BADAROU du PRD et de L’Union fait la Nation

Les lettres de démission de Moukaram BADAROU du PRD et de L’Union fait la Nation arton31967-2d276 

 


 Porto-Novo, le 23 juin 2011LE SECRETAIRE GENERAL A

MONSIEUR LE PRESIDENT DU PARTI DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE

Objet : Démission

Monsieur le Président, C’est avec tristesse que du bout de ma plume, je vous écris les lignes qui suivent. Mes charges au secrétariat général du parti et dans la coordination de l’Union fait la nation m’obligent, au moment où je dois prendre les responsabilités qui sont les miennes, à avoir une pensée pour ces nombreux militants du PRD et de l’Union fait la nation dont la fidélité, le dévouement et l’esprit de sacrifice m’ont marqué.

D’entrée, je voudrais féliciter les militants du PRD, le parti dans lequel je milite depuis 1991, pour l’endurance au combat et leur esprit de sacrifice. Pour ce que nous avons partagé et appris l’un de l’autre durant toutes ces années, j’exprime mes réels regrets. J’ai découvert, à l’épreuve que les militants du PRD sont de véritables militants et de grands militants. Je voudrais rendre hommage à ceux et celles d’entre eux, qui de jours comme de nuits, jours ouvrables ou non, sont prêts à tout braver pour porter très haut les idéaux du parti et soutenir systématiquement sans conditions, son président dans ses différents challenges. Mais malheureusement, tous ces vaillants et valeureux militants consentent de si lourds sacrifices dans la méconnaissance des dysfonctionnements au sommet du parti.

Monsieur le président, je voudrais également dire à tous les militantes et militants de l’Union mes vives félicitations pour le chemin parcouru en si peu de temps et malgré les handicaps subjectifs et objectifs, structurels et conjoncturels dont l’Union a souffert. Mes regrets pour le rêve non réalisé et l’expérience inédite restée inachevée et qui est aujourd’hui mise à mal par l’échec d’une candidature, d’un candidat pour qui nous nous sommes tous mobilisés et pour lequel chacun a donné le meilleur de lui-même.

A tous ces compagnons dévoués à la cause du PRD et de l’Union fait la nation, je dis félicitations, j’exprime mes regrets et je rends hommage, parce que par la présente, je viens donner ma démission du poste de secrétaire général du parti. Les raisons de ma démission sont multiples et vous les connaissez toutes, mais j’en retiens deux. D’abord, il s’agit du dysfonctionnement récurent des organes du parti. Je l’évoque parce que, selon toute vraisemblance et de l’avis de vos principaux collaborateurs, anciens comme actuels, ce dysfonctionnement est la cause de vos échecs successifs, des mésaventures du parti, mais également de tous les revers qu’essuient les militants depuis plusieurs années déjà. Ensuite, c’est la profonde divergence que j’ai avec vous sur la morale en politique et plus spécifiquement du sens de la parole donnée.

En ce qui concerne le disfonctionnement du parti, mon expérience à vos cotés me permet de soutenir qu’il est dû pour l’essentiel à la vision que vous avez d’un parti politique. Au PRD, elle s’est traduite dans la pratique par un fonctionnement défectueux des organes du parti. Figurez vous que pendant cinq ans, le bureau politique ne s’est réuni que deux fois et ce, après insistance du secrétaire général du parti et de votre directeur de cabinet. Quant à la direction nationale, elle ne s’est réunie qu’une seule fois. Alors qu’au terme de l’article 20 du règlement intérieur du parti, le bureau politique doit se réunir en session ordinaire au moins une fois par mois sous la présidence du président du parti et qu’au terme de l’article 38 des statuts le bureau politique ne peut être convoqué que sur les instructions du président du parti qui d’ailleurs en fixe l’ordre du jour. Et pourtant, des situations graves et déterminantes comme par exemple l’entrée du PRD dans l’Union fait la nation, votre désignation comme le candidat unique de l’Union, l’organisation pratique des élections présidentielles et législatives commandaient que le PRD se réunisse, se rassemble et se mobilise.

J’ai souvent pris sur moi la responsabilité d’assumer les critiques des camarades sans jamais leur indiquer que ces dysfonctionnements résultaient de votre aversion pour le travail en équipe, votre conception personnelle et patrimoniale du parti. Pour vous sortir de l’isolement et davantage vous renforcer, je vous ai proposé à maintes reprises de réunir autour de vous au tant que de besoin, un comité restreint composé du secrétaire général, de votre directeur de cabinet, du président du groupe parlementaire et au moins de trois vice présidents parmi les plus anciens que sont M. Saliou AKADIRI, Maire de Pobè, M. Ismaël TIDJANI SERPOS, ancien garde des sceaux et député expérimenté et Mme Collette HOUETO, ancienne ministre et 1e adjointe au maire de Porto-Novo.

Cette formule apparaissait, du moins de mon point de vue, comme une solution de rechange, plus légère que le bureau politique et la direction nationale dont vous ne vouliez pas. Elle vous permettrait de ne pas gérer seul, car seul on ne sait pas tout et on est plus faillible ; elle vous permettrait aussi de travailler en équipe, de peser et de soupeser par une équipe les décisions importantes dont vous ne pouvez pas seul envisager tous les contours. Hélas, cette proposition n’a pas reçu votre assentiment. Le seul moyen de contournement que j’ai trouvé et développé durant ces cinq (5) dernières années, c’est de réunir souvent les secrétaires nationaux et ceci en évitant soigneusement de heurter votre susceptibilité dont j’ai une parfaite idée.

Par ailleurs, l’article 73 des statuts du parti indique clairement que « l’investiture et les positionnements des candidats aux élections législatives relève du bureau politique ». Mais jamais ça n’a été le cas. Conséquence, les positionnements sont conduits par vous seul et en tenant compte exclusivement de ce que chacun et beaucoup ont fini par savoir, réduisant ainsi le militantisme, les sacrifices, la loyauté et le dévouement, bref, le mérite de vos compagnons d’aventure et ceux des militants au second rang, que dis-je, au dernier rang. Oui au dernier rang, comme l’illustrent d’ailleurs fort tristement les derniers positionnements aux élections législatives. Pire, en plus d’avoir méconnu les règles élémentaires de la méritocratie, les lois de la nature, les positionnements que vous avez faits ont cette fois-ci, comme jamais auparavant remis en cause les équilibres fondamentaux des deux grandes communautés qui constituent la plus grande base électorale du parti à savoir les goun et les yorouba.

Ainsi à Porto-Novo, dans la 19ème circonscription électorale, vous n’avez identifié, pour vous remplacer sur la liste, aucun de tous les cadres et notables goun qui vous ont servi et accompagné depuis si longtemps. Même pas ceux d’entre eux qui ont payé leur fidélité et leur dévouement à votre cause, de leur carrière, de leurs affaires y compris au prix de la prison. Ainsi, il n’y a aucun goun sur la liste, le seul député goun de Porto-Novo qui siège aujourd’hui, à l’Assemblée nationale nous est paradoxalement offert par la Renaissance du Bénin (RB). Il s’agit de l’Honorable Francis LOKO. De même, à Akpakpa, dans la 15ème circonscription, le PRD n’a positionné aucun yorouba, ni comme titulaire, ni comme suppléant. Le seul député yorouba de cette circonscription nous est aussi offert par nos amis de la RB. Il s’agit de l’honorable Kamarou ALI.

Vous le savez vous-même désormais, puisque vous avez le retour des réactions suscitées par vos choix. Ces positionnements, ont surpris plus d’un dans le parti, dans l’Union et même dans l’opinion. Dans cette surprise, certaines absences de la liste PRD parvenue à l’Union ont plus que surpris encore. Beaucoup sont ceux qui s’interrogent de l’absence sur votre liste de vos jeunes collaborateurs que les Béninois ont vus au front au lendemain de votre échec en 2006. Chacun voulait savoir ce qui s’est passé exactement.

Me concernant, il m’est revenu beaucoup de commentaires dont le plus choquant est que vous auriez dit que : « Mouka, je ne l’ai pas positionné parce que je ne l’aime pas ». Rien de plus pour choquer un homme qui a tout laissé et sacrifié pour se battre nuit et jour à vos cotés pour votre élection à la présidence de la République. Quoi de plus choquant ! Mais vraiment quoi de plus choquant ! Ne pas tenir constamment parole à mon égard est choquant, dire par-dessus le marché ne pas m’aimer est encore plus choquant. En quoi le positionnement sur la liste électorale peut-il relever du domaine de l’affection ? Je m’interroge.

Militant de section du parti à l’extérieur, responsable de structures verticales et horizontales depuis mon retour au pays et même après avoir été promu secrétaire général du parti au cours du congrès de décembre 2006, j’étais loin de penser que vous pouvez donner la moindre parole sans la tenir. Et pourtant au contact de la réalité, que de paroles données et non tenues à mon endroit et à l’endroit de beaucoup d’autres dont j’ai connaissance. Pour illustrer, je citerai un seul cas :

2006, « Mouka, je vais te faire député parce qu’à voir ce que tu as fait et comment tu t’es battu, ce n’est pas en une journée, ce n’est pas en une semaine encore moins en un mois, tu as tellement travaillé que, quand je m’écoute, je me dis qu’est ce que je peux te faire pour te récompenser ? Je vais te faire député ». Ainsi me parliez-vous quelques jours après les résultats des élections présidentielles de mars 2006.

2007, Quelques mois plus tard, après plusieurs autres confirmations de cette promesse, vous me disiez un jour à votre résidence à Porto-Novo : « Tu es le secrétaire général du parti, il n’y’ a pas de raison que tu ne sois pas à l’Assemblée nationale. C’est vrai, c’est une question d’argent mais laisse-moi faire ». De tels propos, vous les avez multipliés jusqu’au jour où vous me disiez de préparer deux dossiers de ma candidature aux élections législatives de 2007, un pour Cotonou et un pour Porto-Novo. Ce que j’ai fait et déposé à votre niveau. Trois (3) jours avant le dépôt des dossiers à la Commission Nationale Electorale Autonome (CENA), dans une conversation téléphonique, vous me disiez exactement ceci : « Mouka, le positionnement se fera à Porto-Novo et non à Cotonou », c’est en allant déposer les dossiers des candidats PRD à la CENA avec Frédéric Joël AÏVO, votre directeur de cabinet, que j’ai su que je n’étais que suppléant. Il y a-t-il une confusion possible entre être député et suppléant, la question est posée. Une semaine après le dépôt des dossiers, dans une rencontre d’explication, je vous disais exactement ceci : « le problème pour moi n’est pas forcement le fait d’être positionné ou pas mais beaucoup plus un problème de repères parce que de mon point de vue, quand on ne peut pas retrouver un ainé dans la parole donnée, il y a véritablement problème pour la suite ». Les arabes disent que l’homme vaut la parole, la parole vaut l’homme et Nicolas Sarkozy enseigne à raison que : « la question de la parole donnée n’est pas une question politique mais relève de la moralité ».

Pour montrer que le combat qui est le mien n’est pas personnel, j’ai accepté d’être le directeur national de campagne de ces élections législatives de 2007. Cette campagne a permis au PRD de s’en sortir avec dix députés. Ce n’était pas évident à l’époque. Mieux, comme si de rien n’était, avec d’autres, j’ai continué le travail du repositionnement du parti sur l’échiquier politique national. Nous avons réussi à rendre le parti plus fréquentable, ce qui d’ailleurs à favoriser son rapprochement avec les autres formations politiques pour créer l’Union fait la nation et pour enfin débouchez sur votre désignation comme candidat unique aux élections présidentielles de mars 2011.

Ce cas de parole non tenue est le premier d’une série que j’aurai avec vous au cours des années suivantes au point qu’au jour d’aujourd’hui, je suis en mesure de certifier sans aucune hésitation que vous êtes un homme qui ne tient pas à sa parole ou alors celui dont la parole donnée n’a aucun sens. Ma conviction sur cette question est davantage confortée par la mésaventure de beaucoup d’entre vos soutiens y compris, et c’est le plus attristant, de la majorité de ces jeunes cadres qui vous ont défendu, sans doute avec candeur, naïveté, mais avec un dévouement et un esprit de sacrifice étonnant. Mais vous n’y avez pas été sensible, au contraire nombre d’entre nous ont payé leur loyauté et leur fidélité par des engagements pris mais non tenus.

Tout ceci m’a posé et me pose encore aujourd’hui un problème profond de convenance et de ligne, mais il fallait faire avec. L’essentiel du combat étant ailleurs à savoir réussir avec l’ensemble de nos militants et sympathisants à vous porter à la magistrature suprême. Nous avons joué notre partition mais hélas !

Fort étrangement, depuis qu’on a fini les élections présidentielles à ce jour, aucune réunion formelle ni informelle pour apprécier et analyser la situation afin de tirer les conséquences idoines et savoir qu’est ce qu’il faut faire pour faire face à l’avenir. Je comprends votre gène par le non positionnement de vos deux plus proches collaborateurs et probablement deux de vos ardents défenseurs : le secrétaire général et votre directeur de cabinet. Vous n’avez pas cru devoir tenir la moindre séance avec eux jusqu’à ce jour. Cela voudrait-il dire que nous repartirions pour les mêmes pratiques et sans doute pour les mêmes résultats ?

Or, nous savons tous quelles sont les causes profondes de nos échecs successifs aux différentes élections présidentielles, notamment à ce dernier scrutin. Nos maux ont pour noms : impréparation, inorganisation, absence de travail en équipe et manque de coordination. Combien de fois n’ai-je pas attiré votre attention sur l’improbabilité de l’addition automatique des scores des partis membres de l’Union fait la nation à votre profit ? Et qu’en conséquence, seul un travail minutieux de terrain couvrant l’ensemble du territoire national pourrait nous permettre de rallier l’électorat de nos partenaires. Combien de fois, monsieur le président, n’ai-je pas tiré la sonnette d’alarme sur l’approximation de notre stratégie sur la gestion du dossier de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) ? Combien de fois, n’ai-je pas, avec le concours d’autres, souligné la nécessité d’une organisation rationnelle autour de vous et qui tienne compte de la réalité du terrain et surtout des forces et faiblesses de nos adversaires. Les nombreuses fiches que je vous ai adressées dans la période attestent de ces signaux d’alerte et surtout de l’urgence de votre décision et de votre action sur certains dossiers. Vous conviendrez ainsi avec moi que dans la dernière fiche que je vous ai faite, concernant la stratégie électorale et sur un certains nombre d’urgences, j’écrivais mot pour mot qu’ « attendre encore serait trop tard ».

Monsieur le président, vous me permettrez de revenir ici sur les réserves que je vous ai exprimées sur notre attitude à l’égard des institutions de la République et notamment à l’égard de la Cour constitutionnelle. Ma vision de la politique et ma compréhension du jeu démocratique est que dès lors que la haute juridiction a décidé de ce qui relève de sa compétence, en l’occurrence la proclamation des résultats définitifs, nous devrions, en bons républicains, nous y conformés scrupuleusement. C’est le prix à payer pour préserver les acquis de la conférence nationale et maintenir notre pays et son peuple dans la démocratie et dans la paix. C’est d’ailleurs cette divergence qui explique mon absence à vos cotés le jeudi 31 mars 2011 lors d’une ultime déclaration contestant les résultats définitifs de la Cour. Sur tout un autre plan, alors que vous étiez réticent à engager le parti à prendre part aux dernières législatives, ma vision de la politique et ma compréhension du jeu démocratique m’a amené avec d’autres à vous convaincre de la nécessité d’y aller pour continuer de compter parmi les forces politiques de notre pays et de préserver son image à l’extérieur.

C’est pour ces raisons et pour d’autres que le sens de la responsabilité m’oblige à taire, que je suis obligé de vous rendre mon tablier de secrétaire général du parti. Jacques Chirac a dit dans ses mémoires, tome 1, que « chaque pas doit être un but ». Mais notre politique au PRD ces cinq (5) dernières années, mais en réalité, depuis 1996, me conduit à penser que nos pas furent isolés et non coordonnés vers un but.

Aux présidents de cellules, de sous sections, de sections ainsi que leurs différents membres et l’ensemble des militants du parti, je confesse toute ma désolation et que faute d’éclairage nécessaire au sommet du parti, leurs multiples efforts ont eu du mal à aboutir. Ce qui est regrettable. Comment peuvent-ils comprendre que notre candidat aux élections présidentielles de mars 2011 a abordé le scrutin avec comme représentant à la CENA et comme équipe restreinte de travail, des prestataires de service, des mercenaires ? Ceux-ci sont, depuis la proclamation des résultats, repartis à leurs affaires et occupations habituelles, mais laissant les militants et le parti à leur peine et triste sort.

A mes collègues de la coordination nationale de l’Union fait la nation ainsi qu’à l’ensemble des militants de ce regroupement politique, j’exprime également tous mes regrets. L’abnégation et la foi à l’œuvre de Bruno AMOUSSOU, président de l’Union et de Kolawolé IDJI, coordonnateur général ainsi que la détermination des militants de l’Union n’ont pourtant pas fait défaut. Il semblait difficile et très difficile que les efforts des uns et des autres aboutissent parce que quoi qu’en soit la qualité et le nombre des wagons, l’état de la locomotive comptera pour aller à terme. Je voudrais réitérer mes regrets et dire que je suis dans l’obligation conséquente de rendre instamment au président Bruno AMOUSSOU, le tablier de directeur exécutif de l’image et de la communication que j’occupe au titre du PRD.

Avec ceux et celles du PRD et d’autres compatriotes avec qui je partage la même vision du développement et du destin de notre pays, je poursuivrai le même combat politique sous un autre format surement avec la même détermination, la même foi en l’avenir pour apporter ma modeste contribution à la construction d’un Bénin qui renoue avec les repères et qui gagne. Monsieur le président, Je pars du secrétariat général du parti en vous suggérant modestement de continuer avec les autres en faisant l’effort de distinguer désormais l’argent du travail militant tout en sachant concilier les deux pour de meilleurs résultats.

Avec ma cordiale considération. A bientôt président.

Moukaram BADAROU

LE DIRECTEUR EXECUTIF A L’IMAGE ET A LA COMMUNICATIONA MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’UNION FAIT LA NATION

Objet : Démission

Monsieur le Président, Suite à ma démission du secrétariat général du Parti du Renouveau Démocratique, j’ai l’honneur de vous donner ma démission du poste de Directeur exécutif à l’image et à la communication de l’Union Fait la Nation que j’occupe au titre de ce parti. Je salue votre leadership éclairé et espère vivement que nos chemins se croisent à nouveau. Aux collègues de la coordination nationale de l’Union Fait la Nation ainsi qu’à ses nombreux militants, je dis toute ma désolation mais face au disfonctionnement interne au PRD, je suis dans l’obligation politique de prendre cette ultime décision. Veuillez croire, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations militantes

Moukaram BADAROU

( 27 juin, 2011 )

Le Président décide.

Le Président décide. arton31968-79bf1 27 juin 2011
Amélioration des conditions de vie des travailleurs de 2006- 2011:Comment Yayi a amélioré la vie des Ape

Alors que les mouvements syndicaux continuent de faire peser les menaces de grèves sur l’Administration publique, des études ont montré que depuis l’avènement du gouvernement du Changement, de grandes mesures ont été prises pour garantir un bien-être aux Agents permanents de l’Etat (Ape). 164, 5 milliards de F Cfa ont été mobilisés en cinq (05) ans.


Le président de la République Yayi Boni a réservé dans son programme d’action, une place de choix au règlement des problèmes liés à la condition de vie des agents de l’Etat. Depuis son avènement en 2006, lui et son gouvernement n’ont cessé de se battre pour satisfaire les travailleurs qui assurent le service public. De grandes actions ont en effet été initiées dans cette optique au profit des travailleurs de tous les secteurs entre 2006 et 2011. Le gouvernement a autorisé le décaissement de « plus de 164,5 milliards dont 45, 5 milliards au titre du paiement des certificats spéciaux de créance sur l’Etat pour l’amélioration des conditions de vie des agents de l’Etat ». Ce sont des actions qui tournent autour d’une dizaine de points. D’abord, la revalorisation du point d’indice. Il faut souligner que la valeur de ce point qui était de 2597 à l’arrivée du chef de l’Etat, passera successivement à 2598 en janvier 2007, 2728 en juillet 2007, 2864 en janvier 2008 et à 3007 en janvier 2009, soit une augmentation de 18% en 3 ans seulement. Ceci avec une incidence financière additionnelle de 14 861 579 503 F Cfa pour les agents en activité. Ensuite, le gouvernement a octroyé aux agents de l’Etat, des primes ayant entrainé des incidences financières sur la mase salariale (Découvrir à la suite de l’article lesdites primes et indemnités). Il a également été procédé à une indexation des salaires des travailleurs pour une incidence financière de 12 655 720 102 F Cfa. Aussi bien les enseignants que les agents du Ministère de l’Economie et des finances (Mef) ont profité de cette mesure. Les enseignants du supérieur (Professeurs titulaires) se sont vus octroyés 3 points d’indexation, les Maîtres de conférences, 2,8, les Maîtres assistants et Corps autonome des Professeurs, 2,5, les Corps autonome des Professeurs assistants, 2, et les Assistants, 1,5. Ces différents points ont provoqué une incidence financière de 4 205 720 102 F Cfa. Les enseignants du primaire et du secondaire ont bénéficié de 1,25 et ont créé 6 950 000 000 F Cfa d’incidence financière. Les agents du Mef ont quant à eux eu droit à 1,25 point avec 1500 000 000 F Cfa d’incidence financière. Ces différentes indexations de salaires ont eu au total pour incidence financière 12 655 720 102 F Cfa. Aussi, pour renforcer les capacités des ministères et institutions de l’Etat et utiliser les diplômés sans emploi, l’Etat-a-t-il recruté 14 765 personnes composées entre autres d’Ape et d’agents contractuels. Au surplus, 31 000 agents occasionnels des ministères et institutions ont été reversés en agents contractuels de l’Etat. Toujours pour plus donner de la consistance au pouvoir d’achat des travailleurs, le gouvernement du Changement a réduit le taux de l’Impôt progressif sur traitement et salaire (Ipts) de 5% par tranche de salaire. L’incidence financière atteindra prochainement 284,1 milliards F Cfa Le même gouvernement a également poursuivi le paiement des rappels découlant des déblocages successifs d’avancement autorisé en 2005 au profit des Ape pour un montant de 55 595 376 619 F Cfa. Pour rendre effectif ce paiement qui se poursuit du reste, il est prévu chaque année au budget de l’Etat, un crédit de 15 milliards F Cfa. Le gouvernement n’a pas éludé les droits salariaux des agents ayant fait l’objet de départ ciblé de la fonction publique en 1993 et réintégrés en 2004 et en 2005. 1503 agents ont partiellement été payés, ceci entraîne ainsi une incidence financière de 5 535 760 000 F Cfa dont 3 990 506 677 déjà payés. Le président Yayi et son équipe ont également décidé de payer la prime exceptionnelle de motivation aux personnels en service au Ministère de la Santé pour mettre fin aux mouvements de grève ayant frappé pendant longtemps leur secteur d’activités. Des primes qui sont évaluées à 6 500 000 000 F Cfa. Au nombre de ces points, on doit enfin noter le paiement des arriérés salariaux à tous les agents de l’Etat. Pour résoudre de façon efficace ce problème, le gouvernement a fait preuve d’inventivité en mettant en œuvre le mécanisme de titrisation pour un montant global de 180 milliards F Cfa. En clair, de 2006 à 2011, la masse salariale est passée de 135 milliards à 270 milliards F Cfa, soit une augmentation de 100%. Mais l’application généralisée des 1,25 à tous les travailleurs doit faire évoluer à nouveau l’incidence financière. Elle devra atteindre 284,1 milliards F Cfa. Ce sont autant de mesures qui ont qualitativement changé le niveau de vie des Ape.

 Du Courage,président…

 

Le MJUN..

( 27 juin, 2011 )

Non

Non arton31974-f31ed 27 juin 2011
Crise au sein de l’Union fait la Nation:Nicéphore Soglo invite les militants au calme

Le président d’honneur du parti La Renaissance du Bénin (Rb) et de l’alliance Union fait la Nation (Un), le président Nicéphore Dieudonné Soglo est préoccupé par la crise qui secoue présentement l’opposition. Joint au téléphone, il a exprimé toute son amertume à propos de l’onde de choc reçue par la plus grande alliance politique de l’opposition au lendemain des élections présidentielle et législatives.

Seulement, le président Soglo reste convaincu que l’Un ne va pas disparaître. « L’Union fait la Nation doit vivre. C’est impératif. Ce n’est pas au moment où de grands ensembles se construisent que nous allons mettre fin à cette belle expérience », a martelé le président Nicéphore Dieudonné Soglo. Pris par des colloques de développement à l’extérieur du Bénin, le premier président de l’ère du Renouveau démocratique va se prononcer sur cette crise à son retour au pays. Mais déjà, il se désole de ne pas avoir été consulté en tant que président d’honneur avant toute prise de décision à l’encontre d’une formation politique. Le président Maire de Cotonou sait que « l’echec est orphelin ». C’est pourquoi il pense que dès son retour il serait bien que l’Union fait la Nation fasse le bilan de sa participation aux dernières élections dans la sérénité. Aussi invite-t-il tous les militants de l’Union fait la Nation au calme et à la culture du dialogue constructif. « Ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise. » a-t-il conclu.

( 27 juin, 2011 )

Du désordre

Du désordre 150moukaram_badarou_prdCrise au Prd: Moukaram Badarou et Joél Aivo démissionnent
Bénin – Deux proches collaborateurs de Me Adrien Houngbédji décident de lui tourner le dos. Moukaram Badarou, le sécrétaire général du parti Prd, et Joél Frédérick Aivo,son directeur de cabinet, ont déposé officiellement leurs lettres de démission au cabinet de leur ancien maître, vendredi dernier. Ils ont enfin jeté le froc aux orties. Moukaram Badarou et Joél Frédérick Aivo ont tous décidé de mettre fin à leur collaboration avec le leader des Tchoko Tchoko. Le divorce a pris la forme officielle puisque les deux partants ont pris la peine de déposer des lettres de démission

( 21 mai, 2011 )

Pourquoi KHADAFI?

Nous n’arrivons pas à concevoir pourquoi d’une part les ÉTATS-UNIS,la FRANCE et l’OTAN s’acharnent contre KADHAFI et pourquoi d’autre part les pays membres de l’Union Africaine restent aussi et autant silencieux sur la chose?
Nous sommes déçus et amèrement touchés.
Les Jeunes du BÉNIN ne sont pas d’accord..
Ceci est un message pour nos chefs d’états.
Le MJUN.

( 23 mars, 2011 )

Soglo dénonce l’intrusion de Goodluck Jonathan dans le contentieux électoral au Bénin

Soglo dénonce l’intrusion de Goodluck Jonathan dans le contentieux électoral au Bénin

L’ancien président béninois, Nicéphore Soglo, a dénoncé, mardi à Cotonou, intrusion du Chef de l’Etat du Nigeria, Goodluck Jonathan, dans le contentieux électoral suscité par le premier tour du scrutin présidentiel du Bénin. 
 

 »Je félicite les populations du Bénin pour l’élection présidentielle qui s’est tenue sans violence et voudrais inviter les candidats et les électeurs à accepter les résultats des élections afin d’éviter la violence et la guerre. Le Nigeria ne va pas accepter la violence, la guerre à sa porte’’, a déclaré le président Goodluck Jonathan, lors d’une brève visite, vendredi dernier à Cotonou.

Pour l’ancien président béninois, cette brève visite du Chef de l’Etat du
Nigeria, aurait pu s’inscrire dans le cadre de l’excellence des relations, historiques, culturelles, sociales et économique qu’ont su tisser au cours de leur histoire commune les peuples du Nigeria et du Bénin, s’il n’y avait pas son étonnante déclaration qui a fortement surpris l’opinion nationale ainsi que la classe politique.

‘’En cette période très sensible où le peuple béninois éprouve d’énormes difficultés, avant, pendant et après l’élection présidentielle du 13 mars 2011, cette injonction aux acteurs politiques et aux électeurs à savoir le peuple béninois est inacceptable’’, a déploré l’ex-président du Bénin, Nicéphore Soglo.

Si, a-t-il expliqué, ‘’le Chef de l’Etat nigérian lors de sa visite avait
cherché à écouter les différents acteurs de la classe politique béninoise, à commencer par les anciens Chefs d’Etat, et à prodiguer des conseils aux uns et aux autres pour éviter une crise latente, sa mission aurait été hautement appréciée par tout le peuple béninois’’.

 »Il est regrettable que cette injonction ait été faite en présence du Chef de l’Etat du Bénin garant de sa dignité et de son intégrité », a déclaré le président Soglo, soulignant la nécessité pour le chef de l’Etat nigérian de garder sa neutralité dans le débat politique du Bénin.

‘’En tant qu’ancien président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ayant contribué en son temps au règlement de la guerre fratricide au Libéria, j’aurais tant souhaité que le président Goodluck Jonathan n’ait pas eu à prendre parti dans la situation politique que connaît le Bénin’’.

Le Bénin a traversé une crise préélectorale avant de chuter dans une crise postélectorale caractérisée par le soulèvement des confédérations syndicales, des organisations de la société civile et de l’opposition.

Elles rouspètent contre la réalisation de la liste électorale permanente informatisée (LEPI), l’indisponibilité matérielle de la liste électorale, l’exclusion délibérée de plusieurs milliers des Béninois en âge de voter, la création de centaines de bureaux de vote fictifs et pirates, l’existence de bulletins de vote pré estampillés et le bourrage d’urnes.

La crise postélectorale est caractérisée par la contestation des résultats provisoires publiés par les institutions en charge de l’organisation du scrutin, notamment la Commission électorale nationale autonome (CENA) et la Cour constitutionnelle.

Selon ces deux institutions, le président sortant Yayi Boni, a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 1 579 550 de voix sur 2 72 445 suffrages exprimés, contre 1 059 36 de voix recueillies par son principal challenger, Adrien Houngbédji.

Candidat unique de l’opposition, ce dernier conteste ces chiffres, estimant qu’il est arrivé en tête du même scrutin, avec 47 pour cent des suffrages exprimés et qu’il devrait y avoir un second tour de cette présidentielle entre lui et le président sortant, Yayi Boni.


Pour le MJUN…Son Président……..0022997587132

( 23 mars, 2011 )

Lettre Ouverte aux Membres de L’Union fait la Nation

Dani11.jpg

Le moins que l’on puisse dire est que la donne électorale au Bénin confine, à bien des égards, au scénario ivoirien : polémiques interminables sur le fichier électoral, la fameuse liste électorale permanente informatisée (LEPI) ; multiples reports ; tenue du scrutin dans des conditions jugées approximatives ;proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale autonome (CENA) dans des conditions analogues à celles de la CEI ivoirienne (dans un cadre atypique et contre l’avis d’autres membres) ;

onction expresse de la Cour constitutionnelle : en l’espace de 48h sans même qu’on ait eu le temps d’enregistrer d’éventuelles réclamations à plus forte raison de les examiner.

Autant de faits qui ont contribué à faire de l’élection présidentielle du 13 mars dernier un véritable méli-mélo dans un pays pourtant réputé jusque-là comme une des plus belles vitrines de la démocratie africaine.
Ce cafouillage va-t-il conduire au chaos comme certains le redoutent d’ores et déjà ? Il faut espérer que l’expérience béninoise, qui a donné quand même jusque-là des preuves de sa maturité, saura trouver les ressources rapides et légales pour que ce contentieux électoral sache jusqu’où ne pas aller.

C’est vrai que pour nombre d’observateurs de la scène politique béninoise, la victoire dès le premier tour de Thomas Yayi Boni peut surprendre quand on pense que c’est la toute première fois, sauf erreur ou omission, depuis la mise en route du processus pluraliste qu’un président est élu dans ce pays sans avoir besoin de passer par les fourches caudines du second tour.

Preuve, si besoin en était encore, du dynamisme des acteurs politiques et de l’équilibre des forces en présence dans l’ex-Dahomey. Qui plus est ce prodige électoral intervient une année où l’opposant historique, Adrien Houngbédji, était parvenu à fédérer autour de sa candidature un certain nombre de personnalités qui pèsent lourd sur le plan national et/ou dans leurs fiefs respectifs.

Faut-il pour autant s’empresser de déclarer tout de go que la victoire de Yayi Boni est imméritée ou usurpée ? Il s’en faut de beaucoup malgré les sympathies que l’on pourrait nourrir pour l’opposition béninoise ou pour tel ou tel candidat. Et ce, dans la mesure où selon bon nombre d’observateurs, Yayi Boni avait réussi à rallier à sa cause une bonne partie du corps électoral des zones rurales.Ce qui jusque là demeure contestable..


Quoi qu’il en soit, le dépit d’Adrien Houngbédji est fort compréhensible à trois titres et il mérite d’être soutenu : d’abord il a perdu les élections ; ensuite c’est la 4e fois qu’il les perd ; enfin, c’était sa dernière chance, puisque, du fait de l’âge, il n’y aura pas de 5e essai pour lui :

en effet, à 69 ans, sauf modification des textes en vigueur, il sera frappé, lors du prochain scrutin, par la limitation d’âge, fixée par la Constitution béninoise à 70 ans. Va-t-il pour autant s’arc-bouter et contester bec et ongles les résultats du 13 mars ? Une chose est sûre, de son attitude aussi dépendra la gestion tumultueuse ou pacifique de l’après-élection au Bénin et nous espérons que son appel lancé restera ferme et qu’il ne baissera pas la garde..

M. le Président Adrien HOUNGBEDJI,soyez sûr que vous êtes compris et soutenus.

Une question par conséquent est adressée à la soi-disant majorité présidentielle: mes chers frères soutenant Boni YAYI,êtes-vous fiers de la gestion de notre Etat depuis 5 ans déjà? calamiteuse sur toute la ligne.. pourquoi avoir fait voté le peuple si votre victoire était connu et préparé d’avance? pure comédie, je vous comprends mais vous appelle à la retenue..un jour, vous partirez et vos sièges par d’autres seront occupés,alors doucement…

C’est quand même malheureux….

1 K.O au 1er tour????……Incroyable… Et on ne saurait l’accepter aussi facilement……..Préparez-vous donc…
Pour le MJUN.

Son Président…….0022997587132

( 22 mars, 2011 )

« Jamais je n’accepterai ces résultats. Je les rejette comme nuls et non avenus », dixit Adrien Houngbédji

Mes chers compatriotes


Il y a de cela exactement 5 ans, à l’issue des élections présidentielles organisées dans notre Pays en mars 2006, j’ai été le premier à intervenir devant les médias pour adresser un message de félicitation à Yayi Boni déclaré vainqueur.

Je l’ai fait à peine 15 minutes après la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, à la surprise d’une bonne partie de l’opinion publique nationale, créant ainsi dans notre pays et même dans notre sous-région, un précédent qui honore notre démocratie.

Je l’ai fait pour deux raisons essentielles qu’il me plait d’évoquer aujourd’hui.

Je l’ai fait d’abord parce que homme de paix, j’ai voulu étouffer dans l’œuf les signaux de colère et de frustration lancés par une partie de la population, dont certains étaient encouragés en sous mains, à contester les résultats.

Je l’ai fait ensuite parce que démocrate par conviction et non par opportunisme, il m’était apparu à l’analyse de toutes les opérations pré et post électorales, que malgré les imperfections du système, le scrutin était juste et transparent et que les résultats étaient conformes au choix des électeurs : ma volonté de voir se poursuivre le processus démocratique dans lequel notre pays s’est engagé en 1990, a prévalu sur toute autre considération.

Je reste un homme de paix et je reste un démocrate de conviction. Et encore une fois mes convictions ont été forgées dans les épreuves, et non dans le confort douillet des bureaux climatisés ou dans l’opportunité des alliances matrimoniales.

Il n’y a de paix que dans la justice, il n’y a de démocratie que dans la transparence et la sincérité.

Le scrutin du 13 mars 2011 a été un scrutin injuste dans toute ses phrases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats : exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du droit de vote, inacceptable au point que le Chef de l’Etat a présenté des plates  et inutiles excuses.

Organisation de fraudes massives allant des faux bulletins, jusqu’aux bureaux de vote fictifs et à livraison de camion  d’enveloppes de dépouillement hors délai et non scellés.

Dépouillement des bulletins et compilation des résultats sans aucun soucis de transparence, le Président de la CENA étant devenu un appendice de la Présidence.

Les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle et entérinant tout ce qui précède, ne sont qu’une preuve supplémentaire du grand complot ourdi  contre la démocratie dans notre pays.

Jamais je n’accepterai ces résultats. Je les rejette comme nuls et non avenus. Ce combat n’est pas celui d’un homme. A l’étape actuelle de mon existence, il s’agit pour moi de servir de défendre des valeurs qui nous sont chères, ce combat est celui de notre peuple contre la liquidation programmée de la démocratie.

J’ai gagné cette élection. Je suis le Président élu des Béninois.

J’ai d’ores et déjà pris des initiatives, en concertation avec les responsables de l’UN, pour qu’ensemble nous en tirions les conséquences.

J’invite tous les partis politiques et alliances de partis, tous les candidats, tous les syndicats, toutes les organisations de la société civile, tous les électeurs, tous les Béninois à s’opposer par tous les moyens à leur portée, à la liquidation des acquis de la Conférence Nationale.


Vive la démocratie !

Vive le Bénin !

Adrien HOUNGBEDJI                                                   MJUN.0022997587132

( 22 mars, 2011 )

COUP D’ETAT AU BENIN

Camions de militaires, chars d’assaut dans la Capitale, état de siège et couvre-feu. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Journaux interdits, télévision sous contrôle, on n’entend pas la «Communauté internationale» à propos du putsch qui vient d’avoir lieu au Bénin. Silence, on étouffe la presse. 

 

Alors que tous les membres, sauf un, de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) déclarent vainqueur du 1er tour l’avocat Adrien HOUGNBEDJI, le Président YAYI se fait, contre toute attente, proclamer vainqueur au 1er tour par Joseph Gnonlonfoun, le seul Président de la Commission Electorale, contredit par tous les autres membres.

MJUN

Listes électorales absentes, bureaux de votes fictifs, bulletins de vote tamponnés en bleu alors que c’es un tampon rouge qui devait être utilisé, bulletins de l’année 2006, cantines de bulletins de vote non scellées ni cadenassées, intervention de l’armée … Impossible de faire 200 mètres sans trouver un groupe de militaires ou de gendarmes, armes au poing.

Si ce n’est pas un coup d’Etat, comme cela lui ressemble !!!

Mais, ce qui étonne, ce n’est pas tant le passage en force de Monsieur YAYI que le silence de la «Communauté internationale» qui semble considérer le Bénin comme une brousse inculte.

Et du côté de la France, on aurait pu avoir un avis d’un ancien ministre, titulaire d’un passeport Béninois, Monsieur Brice Hortefeux en personne, qui ne peut tout de même rester insensible à ce qui se passe dans cette ancienne colonie française où Monsieur Bolloré a obtenu un contrat juteux pour l’extension du port de Cotonou.

Il nous tarde que la presse libre française, par solidarité avec celle qui est muselée au Bénin, permette la libre expression de l’information dans ce pays où même RFI a été interdite d’émettre.

( 21 mars, 2011 )

Un mot pour le président YAYI BONI

m. le président.
en tant que jeune de la république, je me pose une question.que voulez vous faire de nous qui librement vous aions choisi pour diriger notre patrie commune?

m.le président nous sommes inquiets et nous ne souhaitons pas que le changement soit ce genre de changement..vous savez de quoi je parle..
merci de me comprendre et de savoir que tous les jeunes de ce pays n’ont pas les mêmes chances de réussite..
qu’avons nous fait de mal pour mériter cela?

qu’avons nous demander de mal à part manger à notre faim?

déjà 2 ans que je tourne en rond avec une maitrise mais rien de nouveau sous le soleil..le marché est saturé et sans personne dans le système,aucun emploi pour toi..

m.le président nous sommes réellement inquiets de ce qui s’annonce..

veuillez nous en épargner.

DJIVO Daniel….0022997587132.

Président du MJUN

123
Page Suivante »
|